Étude des mécanismes moléculaires à la base des fonctions anti-apoptotique et tumorigénique de la petite protéine de stress Hsp27
Auteur / Autrice : | Catherine Paul |
Direction : | André-Patrick Arrigo |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences. Biologie moléculaire et cellulaire |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : André-Patrick Arrigo |
Mots clés
Résumé
En réponse à divers stress environnementaux, les cellules accumulent des protéines de stress ou Hsp. Leurs fonctions protectrices, lors de stress thermique ou oxydant, sont maintenant bien caractérisées. Récemment, une fonction anti-apoptique a été attribuée à Hsp27, sans aucun mécanisme connu pour cette fonction. Mon travail de thèse a consisté à étudier les mécanismes moléculaires à la base des fonctions anti-apoptique et tumorigénique de Hsp27. La fonction protectrice de Hsp27 lors de traitements oxydants ou apoptiques a tout d'abord été précisée, in vitro comme in vivo, et s'est révélée être importante dans certains cas pathologiques tels que l'asthme. Par ailleurs, une partie des mécanismes responsables, in vitro, de la fonction anti-apoptique de Hsp27 a été découverte. En effet, Hsp27 inhibe l'apoptose en amont de la sortie du cytochrome c des mitochondries. Ce mécanisme dépend, dans certains cas de la fonction protectrice des petits oligomères phosphorylés de Hsp27 sur le cytosquelette d'actine. De plus, Hsp27, alors présente dans les oligomères de grande taille, inhibe également l'apoptose en aval de mitochondries. Enfin, les fonctions anti-apoptique et tumorigénique de Hsp27 ont pu être démontrées in vivo au sein de tumeurs. Ces fonctions nécessitent la formation de grands oligomères de Hsp27 mais la régulation de cet état d'oligomérisation diffère in vivo et in vitro. Ces résultats permettent de mieux appréhender la fonction anti-apoptique de la protéine de stress Hsp27 et soulignent l'importance de la régulation de son état biochimique pour ses fonctions protectrices.