Thèse soutenue

Etude expériementale et moléculaire de la morphogénèse, de la neurogénèse et du renouvellement neuronal du système olfactif périphérique chez l'embryon d'oiseau et le poussin

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Auteur / Autrice : Fabrice Lalloué
Direction : Christiane Ayer-Le Lièvre
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie-Santé
Date : Soutenance en 2001
Etablissement(s) : Limoges
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Limoges. Faculté des sciences et techniques

Résumé

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L'analyse de la différenciation neuronale liée à l'expression de récepteurs aux molécules odorantes (OR) et l'organisation des connexions avec le bulbe olfactif a utilisé deux approches : les chimères hétérospécifiques poulet-caille et l'électroporation in ovo. La spécifité du gène COR3b pour le poulet permet de répondre à certaines questions concernants le choix du COR (qui apparaît indépendant des interactions avec le bulbe et l'environnement) et son rôle dans le guidage axonal et la spécification zonale du bulbe. L'utilisation de vecteurs d'expression permet d'étiqueter la protéine COR3 et de vérifier son expression correcte après transfection in vitro de cellules Cos7. Celles-ci permettraient donc de tester l'expression des COR et de déterminer les facteurs impliqués dans leur transport du Golgi, ou du réticulum endoplasmique, à la menbrane plasmique. Chez l'embryon le recueil d'électro-olfactogrammes permet de situer le début de la maturation fonctionnelle olfactive à E13 comme le début de l'expression dendritique de la CaMKII ce qui suggère que cet enzyme aurait un rôle déterminant dans la perception des odeurs chez l'embryon. La rupture des interactions périphéro-centrale lors de l'axotomie du nerf olfactif montre que la réponse à la lésion par apoptose et stimulation des mitoses chez le poussin est différente chez l'embryon, où elle se traduit surtout par une dédifférentiation. La réponse des neurones sensoriels dépendrait de leur degrés de différenciation et de la maturation du tissu. L'application d'un facteur de croissance, IGF-1 compense la perte d'interaction avec le bulbe après axotomie à trois niveau : la survie, la stimulation de mitoses et le maintient de la différenciation neuronale. Par contre, un autre facteur anti-apoptotique, la COX-2 inductible, ne serait pas impliqué dans la protection des neurones olfactifs. L'ensemble de ce travail offre une nouvelle conception de la neurogenèse olfactive qui est discutée et présentée en conclusion.