Thèse soutenue

Transfert d'un mélange Zn-Cd-Pb dans un dépôt fluvio-glaciaire carbonate : approche en colonnes de laboratoire

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Auteur / Autrice : Laureline Février
Direction : Pierre Moszkowicz
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences et techniques du déchet
Date : Soutenance en 2001
Etablissement(s) : Lyon, INSA

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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En milieu périurbain, l'emploi de techniques d'infiltration pour l'évacuation des eaux pluviales entraîne des risques de contamination des sols et des nappes phréatiques. L'étude vise à améliorer la compréhension des mécanismes hydrauliques et chimiques impliqués dans le devenir des polluants au cours de leur transfert dans un dépôt fluvio-glaciaire carbonaté de l'est lyonnais utilisé en fond de bassin d'infiltration. Le travail a été réalisé à l'échelle du laboratoire sur des colonnes de dépôt fluvio-glaciaire tamisé à 1 cm. La source de pollution est un mélange équimolaire artificiel Zn-Cd-Pb à 1 o-3 mol. -1. Des expériences de traçage, associées à des phases de modélisation (modèle MIM), ont mis en évidence le fonctionnement hydrodynamique du dépôt en fonction de sa teneur en eau et de la vitesse d'écoulement. A saturation, l'écoulement est fortement régionalisé (50 % de régions mobiles). En conditions non saturées, l'écoulement se fait de façon plus homogène. Cette particularité semble être un conséquence de la distribution granulométrique du dépôt étudié. Les interactions entre les métaux et le dépôt ont été étudiées par des expériences en conditions statiques et en conditions dynamiques, associées à des phases de modélisation (modèle PHREEQC). D'un point de vue qualitatif, les réactions prépondérantes sont la dissolution de la calcite du dépôt fluvio-glaciaire, la précipitation des métaux sous forme carbonatée (cérusite ou hydrocérussite pour Pb, espèce mixte non identifiée pour Cd et Zn), et les réactions d'échange cationique. La rétention des métaux au cours de leur transfert apparaît fortement influencée par la cinétique chimique de dissolution de la calcite et la cinétique physique d'échange entre régions mobile et immobile. Elle est maximale pour des écoulements en conditions non saturées et à faibles vitesses.