Contribution à l'étude des propriétés cohésives et des surfaces de polymères amorphes : confrontation entre expérience et modélisation à l'échelle atomistique
Auteur / Autrice : | Sylvain Goudeau |
Direction : | Jean-François Gérard, Jocelyne Galy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Matériaux polymères et composites |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Lyon, INSA |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Matériaux de Lyon (Villeurbanne ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : IMP-LMM - Laboratoires des Matériaux Mineraux (Lyon, INSA1998-2003) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La modélisation des propriétés cohésives de polymères amorphes présente de nombreux intérêts, pratiques autant que fondamentaux : elle permet notamment d'estimer certaines propriétés de surface (tension de surface / tension interfaciale) et la miscibilité de couples de polymères, au moyen du paramètre d'interaction khi. Cependant, la détermination expérimentale de telles propriétés est souvent menée de manière empirique, ou alors pour un nombre très limité de systèmes modèles. Dans cette étude, la modélisation moléculaire à l'échelle atomistique a été utilisée comme un outil d'étude des interactions locales intra- et inter- moléculaires, autorisant la caractérisation et la prédiction de grandeurs telles que : la densité d'énergie cohésive, le volume spécifique (comportement PVT) et la tension de surface dans un grand domaine de température. Ceci a été réalisé pour une large gamme de polymères amorphes depuis le PS et le PMMA considérés comme références jusqu'aux polymères de hautes performances tels que les polyéthers aromatiques de haute Tg ou des polyépoxy de structures variées. Les propriétés déterminées en modélisation moléculaire sont comparées aux données expérimentales, directes ou indirectes, que nous avons obtenues avec ces mêmes systèmes. Cette confrontation fait intervenir des modèles et des définitions qui diffèrent souvent entre l'expérience et la simulation, ainsi que des différences systématiques inhérentes à l'échelle limitée de la modélisation, par exemple en termes de température de transition vitreuse ou de tension de surface. L'aspect prédictif des simulations doit être considéré dans le sens où, pour une propriété donnée, la simulation et l'expérience fournissent un classement identique des différents polymères.