Les nouveaux mouvements religieux (N. M. R. ) et les nouveaux mouvements sociaux (N. M. S. ) dans le procès de mondialisation : pour une phénoménologie sociologique des mutations de la modernité (XIX-XXèmes siècles)
Auteur / Autrice : | Luc-Michel Mazenq |
Direction : | Alain Pessin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Université Pierre Mendès France (Grenoble, Isère, France ; 1990-2015) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ces recherches explorent les mutations de l'imaginaire (géo)politique contemporain, les conditions d'actualisation de la pensée politique néo-libérale, celle des NMR et des NMS. Elles se situent entre religion et politique - espace de légitimation du pouvoir où s'effectue soit la démocratisation, soit la régression totalitaire. Pour interroger l'articulation politico-religieuse, nous avons questionné le statut du lien social dans chaque dispositif utopien. L'utopisme des NMR procède d'une philosophie du soi moniste et holistique, d'une éthique d'interdépendance (ésotérisme) contraignante (organicisme) ; dispositif déterminant également l'enracinement totalitaire du néolibéralisme. Il est destiné à réguler l'anomie résultant du démantèlement de l'Etat-providence et de l'Etat-nation, promouvant l'hégémonisme néolibéral et nord-américain. Les NMS définissent un ''individualisme positif'' opposé a ̀la doctrine sociale néolibérale des NMR. . .