Une architecture multi-agent pour la détection, la reconnaissance et l'identification de cibles
Auteur / Autrice : | Fabienne Ealet |
Direction : | Catherine Garbay |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Techniques de l’ingénierie médicale et de la complexité - Informatique, mathématiques et applications (Grenoble, Isère, France) - France. Délégation générale pour l'armementCentre technique d'Arcueil |
Entreprise : EADS (France) | |
Jury : | Président / Présidente : Alain Chehikian |
Examinateurs / Examinatrices : Georges Stamon | |
Rapporteur / Rapporteuse : Monique Thonnat, Michèle Rombaut |
Résumé
La fonction détection, reconnaissance et identification de cibles (DRI) impose l'intégration de connaissances hétérogènes en grande quantité. Ceci nous conduit vers des architectures distribuant la connaissance et permettant d'effectuer des traitements en parallèle et en concurrence. Nous proposons une approche multi-agent basée sur la mise en œuvre d'agents spécialisés répondant aux principes d'incrémentalité, de distribution, de coopération, de focalisation et d'adaptation. L'architecture utilisée est de type multi-thread. Elle est dotée d'un administrateur et spécifie les moyens de communication entre les agents. Ceux-ci sont définis par leur rôle, leurs comportements et les informations qu'ils manipulent et qu'ils produisent. À un instant donné, différents agents coexistent dans l'image. Chacun dispose d'une autonomie pour accéder aux données et élaborer sa propre stratégie en fonction des informations disponibles. La planification est prise en charge localement au niveau de l'agent. Les connaissances nécessaires sont spécifiées dans une base de connaissances partagée par tous les agents. Les informations acquises sont stockées dans un modèle du monde. Le système se construit et vient s'enrichir au cours du temps, ceci impose une stratégie incrémentale dans la mise à jour des hypothèses. Cette modélisation est faite sous forme de réseaux bayésiens