Modélisation du fonctionnement écologique d'un réservoir nouvellement mis en eau : estimation des flux de carbone entre les différents compartiments biologiques
Auteur / Autrice : | Anne Roué-Le Gall |
Direction : | Michel Poulin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Hydrologie et hydrogéologie quantitatives |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Paris, ENMP |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
En 1993, le syndicat mixte pour l'aménagement de la Haute-Morge engageait la construction d'un barrage-réservoir sur la Sep, dans le Puy-de-Dôme, pour contribuer à satisfaire les besoins en irrigation de la plaine de Limagne. Afin de mieux comprendre les processus d'évolution de la qualité de l'eau dans la retenue et d'élaborer des méthodes de gestion pour limiter la dégradation des eaux, une étude complète a été engagée sur le réservoir dès sa mise en eau. C'est la première fois en France qu'une étude complète est réalisée depuis la création d'un réservoir. L'identification des facteurs et la compréhension des phénomènes de dégradation de la qualité de l'eau est un préalable à la recherche de solutions pour une meilleure gestion des écosystèmes. Le fonctionnement écologique d'un écosystème lacustre résulte d'un ensemble d'interactions complexes entre différents facteurs physiques, biologiques et chimiques. La modélisation numérique constitue, à cet égard, une approche intéressante car elle permet de prendre en compte un grand nombre de composantes qui interviennent dans l'évolution du système. Le modèle utilisé pour simuler le fonctionnement de ce réservoir permet de prendre en compte les aspects hydrodynamique et thermique du système et a été adapté pour prendre en considération les particularités de ce réservoir nouvellement mis en eau. Le modèle s'attache à simuler l'évolution des biomasses des différents compartiments biologiques (organismes phytoplanctoniques, organismes de la bouche microbienne). Il permet également d'estimer les flux de carbone entre les composantes de ce réseau trophique lacustre. Les différents résultats mettent en évidence le rôle majeur du compartiment trophique microbien dans le transfert de la matière vers les niveaux trophiques supérieurs.