Thèse soutenue

Détermination du potentiel et du moment dipolaire de CO2 à partir de données spectroscopiques IR : application au calcul des positions et intensités IR à haute température
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Mohamed Baha Eddine Aguir
Direction : Marie-Yvonne Perrin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Énergétique
Date : Soutenance en 2001
Etablissement(s) : Châtenay-Malabry, Ecole centrale de Paris
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'énergétique moléculaire et macroscopique, combustion (Gif-sur-Yvette, Essonne)

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Cette étude a été motivée par l’absence de données spectroscopiques infrarouge de CO² fiables à hautes résolution spectrale, pour des applications à température élevée. Les énergies des niveaux vibro-rotationnels du dioxyde de carbone sont calculées numériquement par la méthode de Lanczos, et les vecteurs propres associés à ces niveaux à l’aide de la méthode de l’itération inverse couplée à la méthode du gradient conjugué. Le Hamiltonien est projeté sur la base des états des oscillateurs harmoniques et de la toupie symétrique. Dans une première étape, les paramètres de la surface du potentiel et du moment dipolaire de l’isotope principal de CO2 ont été déterminés par ajustement sur un ensemble de mesures de fréquences de transitions et d’intensités de raies respectivement. 46 paramètres du potentiel de CO2 ont été ajustés, et 19 paramètres du moment dipolaire ont été obtenus après ajustement (7 et 12 associés à des composantes perpendiculaires et parallèles respectivement). Les accords entre les énergies calculées et mesurées d’une part, et entre intensités calculées et mesurées ou issues d’autres calculs d’autre part, est bon. Les énergies totales des états de symétries e ont été calculés pour toutes les valeurs de J jusqu’à 201 et des énergies vibrationnelles aussi élevées que 13000 cm -1. Les vecteurs propres et les moments de transitions ont été calculés pour un nombre restreint de valeurs de J. L’assignation des niveaux à partir des vecteurs propres n’étant pas toujours réalisable, une méthode complémentaire d’assignation par continuité a été développée. Des procédures d’ajustement des moments de transition en fonction de J ont été mises au point pour pouvoir obtenir par interpolation tous les moments de transitions appartenant aux bandes susceptibles de jouer un rôle jusqu’à 3000 K.