Thèse soutenue

Comparaison de l'allogreffe de moe͏̈lle osseuse et de l'allogreffe de cellules souches périphériques : étude phénotypique et fonctionnelle des lymphocytes présents dans le greffon et chez les patients après greffe

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Auteur / Autrice : Hakim Tayebi
Direction : Éric Robinet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences vie santé
Date : Soutenance en 2001
Etablissement(s) : Besançon

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'allogreffe de cellules souches périphériques (CSP) obtenues par cytaphérèse après mobilisation par le facteur de croissance des granulocytes (G-CSF) est une alternative récente à l'allogreffe de moelle osseuse (MO), permettant une meilleure reconstitution hématopoïétique. Bien que les greffons de CSP contiennent environ 10 fois plus de lymphocytes T que les greffons de MO, l'incidence et la sévérité de la maladie dù greffon contre l'hôte aiguë reste identique, voire plus faible, après allogreffe de CSP qu'après allogreffe de MO. Dans le cadre d'une étude randomisée réalisée par la Société Française de Greffe de Moelle et de Thérapie Cellulaire, nous avons évalué et comparé les propriétés phénotypiques et fonctionnelles des lymphocytes Tet B présents dans le greffon et in vivo 30 jours après greffe. L'allogreffe de CSP est caractérisée par l'administration d'un grand nombre de lymphocytes T ayant un niveau d'activation diminué, se traduisant par une production de cytokines de type 1 réduite. Cette altération du potentiel de synthèse de cytokines par le G-CSF ne résulte pas d'une modulation de l'expression des récepteurs inhibiteurs ou activateurs des cellules NK par les cellules NK, NK-T et T, ni d'une mobilisation préférentielle de cellules suppressives. Par ailleurs, l' allogreffe de CSP est associée à une meilleure reconstitution et homéostasie précoce des cellules T qui sont moins activées qu'après allogreffe de MO. Cependant, nous avons observé une augmentation de l'incidence d'immunisations anti-ABO et anti-HLA après allogreffe de CSP, associée à une administration importante de cellules B plus activées, suggérant que le G-CSF sensibilise les cellules B, favorisant ainsi les réponses humorales.