Thèse soutenue

Contribution à l'analyse et à la modélisation des courbes de prix de l'offre et de prix de la demande globales

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Auteur / Autrice : Oumar N'Diaye
Direction : Alain Parguez
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance en 2001
Etablissement(s) : Besançon

Mots clés

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Résumé

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Dans une perspective heuristique, le débat entre partisans de l'individualisme méthodologique d'une part, ceux de l'holisme d'autre part, en sciences économiques, a toujours été fructueux et riche d'enseignements. Sachant que le principe de la demande effective constitue la pierre angulaire de la Théorie Générale, les courbes de prix de l'offre et de prix de la demande globales qui sous-tendent les conditions d'obtention de l'équilibre de l'économie, doivent être analysées de manière rigoureuse et dans une optique macro-économique. Cependant, J. M. Keynes parle de courbes de prix de l'offre et de prix de la demande globales sans les représenter. Les post-keynésiens S. Weintraub et P. Davidson ont cherché à élaborer ces courbes en favorisant une démarche micro-économique. Toutefois, le résultat auquel ils aboutissent n'est pas satisfaisant. L'objet de cette thèse consiste donc à proposer une méthode permettant d'analyser et de modéliser les courbes de prix de l'offre et de prix de la demande globales à partir de l'introduction d'une fonction de production macroéconomique. Cette démarche n'est pas outrageante, car Keynes admet le postulat classique selon lequel ''le salaire réel est égal au produit marginal du travail''. La fonction de production apparaît comme une relation entre la production et les quantités de facteurs contribuant à sa réalisation. De ce fait, nous utilisons dans notre modèle les fonctions de production les plus usitées en sciences économiques, qui sont les fonctions de production de type Cobb-Douglas et C. E. S (élasticité de substitution constante). Ainsi, les résultats en économie fermée comme en économie ouverte montrent que ces courbes sont différentes des formes habituelles puisqu'elles sont toutes deux convexes et croissantes avec les volumes de l'emploi et de la production et possèdent donc des pentes positives. De plus, l'équilibre (ou point de la demande effective) obtenu en économie fermée est supérieur à celui réalisé en économie ouverte.