Un instrument du pouvoir : le droit divin des rois en France et en Angleterre (Moyen-Age-Epoque moderne)
Auteur / Autrice : | Laurence Laugier |
Direction : | Antoine Leca |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 3 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans l'antiquité, les civilisations ont été tentées d'accorder à leurs gouvernants une origine divine. Dans les royaumes de France et d'Angleterre, cette idée se développe parallèlement à l'unification et à la christianisation des deux monarchies soutenues par les ecclésiastiques nationaux (XIe-XIIe siècles). Tendant à l'indépendance du pouvoir temporel, cette idée va rapidement provoquer des conflits entre les princes et la papauté (XIIIe siècle). Alors qu'au Moyen-Age, la monarchie française se distinguait par la prééminence de son roi en contact privilégié avec Dieu, le XVIe siècle voit le développement du culte monarchique d'Elisabeth 1er. Le XVIIe siècle confirme les chemins séparés des deux royaumes. On constate cependant dans les écrits royaux des deux côtés de la Manche (Louis XIV et Jacques 1er) une monarchie plus tempérée que l'idée que l'on s'en fait habituellement