Etude de l'intensité de la formation stellaire globale dans l'univers proche à partir d'un échantillon de galaxies sélectionnées par l'ultraviolet lointain
Auteur / Autrice : | Alexandre Zappelli |
Direction : | Bruno Milliard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Rayonnement et plasmas |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 1 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Provence. Section sciences |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'Etude de l'histoire de la formation stellaire globale sur une échelle de temps cosmique est une clé de la compréhension de l'évolution des galaxies. Dans cette problématique, l'émission ultraviolette (UV) est un indicateur de formation stellaire intéressant à plusieurs titres. En particulier, le flux UV des galaxies est directement relié à la quantité totale d'étoiles formées pendant les dernières dizaines de millions d'années, ce qui lui confère une résolution temporelle idéale. Plusieurs échantillons importants de galaxies à haut redshift sélectionnées dans l'UV ont déjà été assemblés, notamment les galaxies à discontinuité de Lyman du ''Hubble Deep Field'' du Télescope Spatial et les sondages très profonds depuis le sol. Paradoxalement, les références manquent dans l'Univers proche. Le but de cette thèse est de proposer une référence locale pour l'intensité de la formation stellaire globale, ainsi que de déterminer les propriétés spectroscopiques spécifiques des galaxies sélectionnées dans l'UV. Pour ce faire nous disposons d'un échantillon spectroscopique homogène et statistiquement significatif de 120 galaxies sélectionnées dans l'UV lointain à 200nm. Nous nous sommes penchés plus spécifiquement sur deux problèmes. L'atténuation par les poussières, critique dans le domaine UV, reste modérée dans les galaxies de notre échantillon. Nous proposons une nouvelle méthode de correction statistique de l'atténuation dans le calcul de la densité de luminosité UV. Ensuite, nous avons étudié l'histoire de la formation stellaire individuelle dans nos galaxies en évaluant vis à vis de nos observations, à l'aide de modèles de synthèse de population et de méthodes de maximum de vraisemblance. Cette analyse favorise la présence d'un sursaut de formation d'étoiles, récent et peu étalé dans le temps, par rapport à l'hypothèse d'un taux de formation stellaire constant. Les deux résultats évoqués précédemment ont une incidence directe sur le calcul de la densité de luminosité UV.