Développement des conduites de catégorisation chez l'enfant : différences inter-individuelles et variabilités intra-individuelles

Development of categorization in children : inter-individual differences and intra-individual variabilities

• Auteur / Autrice : Véronique Bernard-Peyron
• Direction : Jean-Louis Paour, Agnès Blaye
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Psychologie et sciences de l'éducation
• Date : Soutenance en 2001
• Etablissement(s) : Aix-Marseille 1
• Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université d'Aix-Marseille. Pôle psychologie et sciences de l'éducation

Mots clés

Mots clés contrôlés

Psychologie cognitive

Schèmes (psychologie)

Psychologie du développement

Comparaisons par paires, Méthode des

Chez l'enfant

Catégorisation (psychologie)

Cognition -- Chez l'enfant

Résumé

Au cours de deux dernières décennies, on est passé d'un discours dominant où le développement des conduites de catégorisation était présenté comme strictement hiérarchisé à un ensemble de travaux empiriques, se basant essentiellement sur des épreuves d'appariement, qui n'offre plus aucune image cohérente du développement mais suggère que, dès le plus jeune âge, les diffèrentes formes de catégorisation sont disponibles. Nos recherches ont permis de montrer que ces deux points de vue, qui s'opposent principalement sur le moment d'émergence des catégories taxonomiques, ne sont pas incompatibles. D'une part, nous avons mis en évidence la coexistence des organisations schématiques et taxonomiques entre 4 et 9 ans, à partir d'une épreuve de tri libre qui s'est révélée plus propice que l'épreuve d'appariement à l'utilisation de relations taxonomiques. Cette coexistence se traduit à la fois par des différences inter-individuelles et une variabilité intra-individuelle. Mais d'autre part, même si les relations schématiques et taxonomiques sont présentes chez les enfants dès 4 ans, nous avons montré une évolution des représentations catégorielles sous-jacentes aux conduites taxonomiques. Les catégories taxonomiques construites par les enfants de maternelles, contrairement à celles des enfants plus âgés ne semblent pas correspondre à des regroupements sur la base de propriétés communes selon un critère de substitualité, mais reposeraient plutôt sur des relations de contiguîté ou sur la ressemblance perceptive