Thèse soutenue

Recherche de facteurs de virulence de Chlamydia : étude de la souche vaccinale C. psittaci 1B, du système de sécrétion de type III et de la famille multigénique codant les protéines Pmp

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Auteur / Autrice : Karine Laroucau
Direction : Annie Rodolakis
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie et de la santé
Date : Soutenance en 2000
Etablissement(s) : Tours

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les Chlamydia sont des bactéries parasites intracellulaires obligatoires qui infectent de nombreuses espèces animales dont l'homme. L'identification de facteurs utilisés par Chlamydia pour coloniser son hôte et résister aux mécanismes de défense est un prérequis à la meilleure compréhension de la pathogénie de cette maladie. La comparaison de souches intra- ou inter-espèce offre la possibilité de mettre en évidence de tels facteurs. Dans cette étude, la souche mutante C. Psittaci 1B, a été comparée à sa souche parentale. Seule une technique élaborée de biologie moléculaire basée sur l'amplification sélective de fragments de restriction a permis de visualiser quelques-unes des mutations survenues dans le génome de cette souche mutante. Suite à l'identification d'un locus associé au système de sécrétion de type III chez Chlamydia, celui-ci a été recherché et mis en évidence chez C. Psittaci et C. Pecorum. La forte conservation de ce locus souligne le rôle vraisemblablement essentiel de ce système dans la biologie des Chlamydia. L'analyse de plusieurs génomes de Chlamydia a fait ressortir une famille de protéines, les Pmp. L'analyse par RFLP de plusieurs segments des gènes Pmp menée sur différentes souches de C. Psittaci a permis de mettre en évidence l'existence d'un polymorphisme pour les souches isolées des petits ruminants, mais également au sein des souches aviaires, posant la question de l'incidence de ces variations sur la virulence des souches. La forte conservation de cette famille de gènes au sein de l'espèce C. Psittaci a été mise à profit pour améliorer la sensibilité de la technique de PCR pour le diagnostic spécifique des infections à C. Psittaci. En effet, C. Pecorum, un résident avirulent des ruminants, n'est pas dépisté. Les réactions croisées d'un anticorps monoclonal spécifique d'une des protéines Pmp de C. Psittaci avec C. Pecorum suggèrent cependant l'existence de telles protéines chez C. Pecorum.