Le temps et les saisons chez les poètes français du XIXe siècle
Auteur / Autrice : | Nahla Chabchoub |
Direction : | François-Charles Gaudard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langue et littérature françaises |
Date : | Soutenance en 2000 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Si les premiers romantiques s'inspirent des textes classiques qui fournissent les principaux themes, motifs et cliches lies au temps et aux saisons, les poetes, a partir de la moitie du xixeme siecle et surtout a partir de nerval et baudelaire, ont peu a peu deplace les perspectives. Parce qu'ils sont conscients des problemes que pose le langage, parce qu'ils tiennent a rendre la quintessence du verbe, parce qu'ils ont connu la melancolie et l'ennui, les poetes s'engouffrent dans leurs saisons mentales, dans leurs ''saisons'' subjectives. Une poetique des saisons se trouve donc developpee grace au scheme essentiel qui domine l'imagination de ces poetes : ''le crepusculaire''. Chaque heure, chaque jour et chaque saison renouvelee, les paysages prennent les couleurs changeantes du ciel et du soleil. Toute l'esthetique des poetes de la deuxieme moitie du xixeme siecle est dans l'evocation de cet insaisissable changement percu a travers les couleurs du couchant, surtout pendant les saisons ''blafardes'', pendant les saisons ''pluvieuses'', saisons de la brume et de la melancolie; saisons qui entourent la personnalite de la femme et le spectacle de la ville.