Les délais des actions relatives à la filiation
Auteur / Autrice : | Laurent Fiolle |
Direction : | Frédérique Granet-Lambrechts |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé |
Date : | Soutenance en 2000 |
Etablissement(s) : | Université Robert Schuman (Strasbourg) (1971-2008) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les progrès scientifiques réalisés en matière de preuve de la filiation permettent désormais de rechercher tardivement la vérité biologique. Les délais des actions relatives à la filiation constituent donc le dernier rempart protecteur de la stabilité de l'état et de la paix des familles. Le rôle accru de ces délais incite à lutter contre les incertitudes et incohérences dont sont empreints leurs régimes et à s'interroger en outre sur leur pertinence au vu des nouvelles données issues notamment des évolutions législatives et jurisprudentielles postérieures à la loi du 3 janvier 1972 sur la filiation. Les délais prévus par cette loi s'avérant pour la plupart inadaptés au contexte actuel, il conviendrait de rénover les règles qui leur sont applicables, afin d'aboutir à un régime cohérent et harmonieux qui fait aujourd'hui défaut. Il apparaît en effet nécessaire d'établir une logique d'ensemble concernant ces délais, car leur valeur doit être appréciée au regard de l'intégralité du système.