Modifications post-traductionnelles de la sous-unité régulatrice RIIα de la protéine kinase dépendante de l'AMP-cyclique au cours du cycle cellulaire
Auteur / Autrice : | Marina Yassenko |
Direction : | Guy Keryer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Endocrinologie et interactions cellulaires |
Date : | Soutenance en 2000 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté de médecine (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne) |
Jury : | Président / Présidente : Étienne-Emile Baulieu |
Examinateurs / Examinatrices : Étienne-Emile Baulieu, Françoise Raynaud, Spencer Brown, Kjetil Tasken, Marc Conti | |
Rapporteur / Rapporteuse : Françoise Raynaud, Spencer Brown |
Mots clés
Résumé
Dans les cellules de mammifères, les effets multiples de l'adénosine monophosphate cyclique (AMPc) sont assurés par l'intermédiaire de la protéine kinase dépendante de l'AMPc (PKA). Deux isoenzymes de la PKA, la PKA de type I et la PKA de type II, diffèrent selon la nature de leur sous-unités régulatrices (RI ou RII). Les modifications post-traductim:melles de ces isoformes majeures des sous-unités régulatrices RIα et RIIα de la PKA, majoritairement présentes dans les cellules HeLa, ont été étudiées au cours du cycle cellulaire. Des techniques de synchronisation cellulaire et le marquage par photoaffinité des sous-unités régulatrices de la PKA avec le 8-N3 [32P] AMPc ont été utilisés. Les deux résultats majeurs de cette étude sont : la mise en évidence d'une double phosphorylation de RIIα sur deux sites différents (par la sous-unité catalytique de la PKA et par une des kinases mitotiques (probablement p34cdc2), dans les cellules en mitose et la modification de l'activité de liaison à l'AMPc pour les deux isoformes RI et RII au cours de la transition G1/S. Ces deux effets se traduisent : 1) par un changement d'affinité de RIIα à la transition G2/M pour les AKAPs, protéines qui assurent sa localisation subcellulaire ; 2) par la modification du statut oxyditif de la cellule. Les processus oxydatifs par les radicaux libres des sous-unités régulatrices des PKAs, déjà mentionnés dans des maladies telles que le psoriasis, modifieraient l'activité PKA au cours du cycle cellulaire. L'étude présente met en évidence une régulation fine de l'activité des PKAs en fonction des modifications post-traductionnelles de leurs sous-unités régulatrices.