L'interaction entre la morphologie et les conditions lexicales et phonologiques du Coréen-gémination dans un syntagme nominal, formation de glide et coalescence vocalique
Auteur / Autrice : | Mi-Young Kang |
Direction : | Jean Lowenstamm |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres, sciences humaines et sociales |
Date : | Soutenance en 2000 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse traite des noms composés du coréen, de la formation de glide, de la coalescence des voyelles et du choix du vocalisme du morphème causatif. Ces analyses, basées sur la vision d'une syllabe en stricte consécution de [cvcv], ont été rendues possibles en obtenant une nouvelle analyse des ''tendues'' et des ''aspirées'', et en dégageant quelques conditions de bonne formation lexicale des mots coréens. Nous démontrons le statut non-phonémique: - d'une ''tendue'' qui est l'interprétation phonétique d'une obstruante voisée post-implosive. - d'une ''aspirée'' qui est l'interprétation d'une obstruante dont l'élément ''h'' est lié directement à la racine; de plus, elle est précédée d'une consonne suivie d'un noyau vide. Nous proposons également: - qu'un gabarit fixe caractérise le lexème coréen. - qu'un site initial précède un mot coréen. Ainsi, la différence entre un lexème et un mot consiste en la présence d'un site initial dans un mot. Ces nouvelles analyses des ''tendues'' et des ''aspirées'' et les conditions de bonne formation lexicale des mots coréens servent à fonder une analyse du phénomène ''sai-sios''. Il est défini comme l'apparition d'une forme géminée ou d'une version ''tendue'' de la consonne initiale du deuxième item des noms composés, qui se produit à l'encontre d'une loi très générale du coréen qui nous conduirait à attendre une réalisation voisée, pour la première consonne du mot de droite, lorsque le mot de gauche se termine par une voyelle ou une sonnante. Les noms composés impliquent pour nous, des morphologies analytiques de deux types [[A][B]] et [[A]B]. Les différences entre ces deux structures sont visibles en phonologie : une classe sans phénomène ''sai-sios'' correspond à celle qui implique la morphologie analytique [[A]B]. Enfin, nous traitons de la formation de glide, tout en discutant de la coalescence vocalique qui a lieu dans le domaine de la formation d'un prédicat causatif. Ce faisant nous démontrons un ajustement du nombre de segments par rapport au gabarit fixe et le choix du vocalisme du morphème causatif.