Thèse soutenue

Reponse des lymphocytes t humains aux cellules dendritiques et aux actions pro et anti-virales de sdf-1

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Auteur / Autrice : MONICA MONTES
Direction : Alain Trautmann
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques fondamentales et appliquées
Date : Soutenance en 2000
Etablissement(s) : Paris 6

Résumé

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Dans ce travail sont presentes les evenements moleculaires declenches par l'interaction entre un lymphocyte t et une cellule dendritique (dc) et d'autre part, ceux qui sont declenches par la liaison de la chimiokine sdf-1. _ les interactions entre un clone t cd4+ humain et des cellules dendritiques derivees de monocytes ont ete analysees en utilisant un systeme d'imagerie double. L'interaction des cellules t avec des dc en presence d'antigene est caracterisee par des contacts stables suivi par des reponses calciques fortes et soutenues. En absence d'antigene, les zones de contact se forment normalement et des reponses calciques sont aussi observees dans les cellules t qui forment des conjugues, mais l'amplitude et la frequence des oscillations calciques en absence d'antigene sont plus faibles qu'en sa presence. De plus, les reponses calciques en absence d'antigene ne sont pas restreintes par le cmh. Des reponses calciques sont aussi observees dans un tiers des dc a la suite de leur interaction avec un lymphocyte t. _ le recepteur aux chimiokines, cxcr4 est un recepteur permettant l'entree des souches t tropiques du vih-1. Son ligand naturel de cxcr4, sdf-1 bloque l'entree virale des souches t-tropiques. Un peptide correspondant a la region n-terminale de la chimiokine (1-13) montre une forte activite antivirale et la capacite de signaliser a travers cxcr4 et de desensibiliser le recepteur, tandis qu'un peptide derive (l5h) presente une activite d'antagoniste faible, tout en gardant son efficacite antivirale a ete trouve. Les signaux declenches par les chimiokines peuvent augmenter la replication virale. Nous montrons que le traitement par sdf-1 ou le peptide 1-13, de cellules preinfectees provoque une augmentation de l'expression d'une souche x4 du vih. Nous demontrons que la proteine kinase erk est impliquee dans cet effet, puisque l'augmentation d'expression du vih-1 dependante de sdf-1 est abolie lorsque erk n'est pas activable.