Figures filmiques : les mondes new-yorkais de martin scorsese et woody allen
Auteur / Autrice : | Patricia Kruth |
Direction : | Michel Marie |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Cinéma |
Date : | Soutenance en 2000 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Mots clés
Résumé
L'objet premier de cette etude est le cinema new-yorkais de martin scorsese ; il s'agit de l'eclairer en lui substituant la vision du second ambassadeur de new york a l'ecran : woody allen. Par son essence substitutive, la figure du discours - nous jouerons cependant sur toute la polysemie du terme, qui inclut la forme exterieure d'un corps - est un outil methodologique adequat, apparente a cettelecture relationnelle. Une analyse de type rhetorique completee par une approche << civilisationnniste >> permettra d'etablir une typologie des figures culinaires pour scorsese, magiques pour allen- et de comprendre comment new york est construit dans ces deux oeuvres dissemblables mais complementaires. Apres un reperage des elements culinaires/picturaux d'une part, magiques de l'autre, la premierepartie etudie les decors utilises et la maniere dont certains lieux sont figures ; elle analyse la construction de l'espace narratif a partir d'une reflexion sur la notion de centre. La deuxieme partie explore separement les lieux de l'enfance et de l'adolescence, reelle ou fictive, mis en scene par scorsese et allen, - un voyage dans le temps et l'espace urbain dicte par une logique des figures filmiques. Enfin, a partir de deux films ou les realisateurs jouent avec la figure de leur mere, la troisieme partie s'attache - via les caches et les cadres, ainsi que les cages scorsesiennes - aux rapports qu'entretiennent les cinemas d'allen et de scorsese, respectivement avec la photographie et la peinture.