Thèse soutenue

Dynamique du taux de change et fluctuations internationale

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Auteur / Autrice : Thepthida Sopraseuth
Direction : Jean-Olivier Hairault
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance en 2000
Etablissement(s) : Paris 1

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'objet de cette thèse est d'étudier les déterminants macroéconomiques du taux de change en s'inscrivant dans le projet de la nouvelle macroéconomie internationale. Ce courant intègre les caractéristiques keynésiennes traditionnelles, telles que les imperfections de marche, dans des modèles d'équilibre général intertemporel dont les fondements microéconomiques sont complètement explicites. Les modèles de la nouvelle macroéconomie internationale, qui renouvellent les enseignements de Mundell et Fleming, ont été confrontés aux données par la méthodologie des cycles réels. Le premier chapitre rappelle que les modèles macroéconomiques ne permettent pas d'expliquer la forte volatilité des taux de change réels et nominaux ni l'interdépendance observée entre les principaux pays industrialisés. La première partie tente d'expliquer ces deux énigmes empiriques en soulignant le rôle des impulsions nominales dans la dynamique du taux de change. Nous montrons à cet égard, l'importance de la présence de rigidités sur le marché des biens échangeables (chapitre deux) et non échangeables (chapitre trois) ainsi que sur le marché des fonds prêtables (chapitre quatre). Sur ce dernier point, nous montrons que le sur-ajustement à la Dombusch [1976] constitue un phénomène quantitativement pertinent dans l'explication de la volatilité du taux de change nominal. La seconde partie de cette thèse est consacrée à l'étude de l'impact du régime de change sur la dynamique du taux de change et les fluctuations internationales. Le chapitre cinq met en évidence une interdépendance accrue des pays membres du système monétaire européen dans la période postérieure à leur adhésion en outre, contrairement aux taux de change réels et nominaux, la variabilité des variables macroéconomiques telles que le produit, l'emploi, la consommation et l'investissement, n'est pas sensible à la nature du régime de change. Nous tentons dans le chapitre six, de rendre compte de ces deux faits stylisés.