Composés apériodiques 1D AxMX3 de type perovskite hexagonale et 2D K1/3Ba2/3AgTe2 : structures et propriétés
Auteur / Autrice : | Olivier Gourdon |
Direction : | Michel Evain |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 2000 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques |
Résumé
La forme et l'origine de modulations apériodiques de positions et/ou d'occupation dans deux séries de composés, les oxydes et les sulfures de type pérovskite hexagonale et la phase k 1 / 3ba 2 / 3agte 2, sont analysées respectivement par des études cristallographiques avec un formalisme a n-dimensions et des calculs de structures électroniques ab initio. La première partie de ce mémoire est consacrée à l'étude de nouvelles phases de type pérovskite hexagonale. Dans un premier temps, un modèle d'affinement a été élaboré à partir de deux phases oxydes, sr 1 , 2 8 7 2nio 3 et sr 1 4 / 1 1coo 3. Ce modèle permet de mettre en évidence une caractéristique des structures, essentielle pour l'interprétation des propriétés physiques dans le cas du nickel et du cobalt, à savoir une délocalisation du métal au sein des sites trigonaux prismatiques. Dans un deuxième temps, le modèle établi est profondément modifié pour permettre la détermination des structures cristallines de différents sulfures analogues. Un nouveau site et de nouvelles séquences dans les chaines mx 3 sont mis en évidence dans ces phases. Des calculs de structure de bandes ab initio montrent que la répartition des charges n'est pas la même dans les deux familles, avec des do ii et iv dans les oxydes et iv et iii dans les sulfures. Des substitutions partielles du métal dans le cas des sulfures corroborent cette analyse. La seconde partie du mémoire concerne l'étude du compose module incommensurable k 1 / 3ba 2 / 3agte 2. Les études cristallographiques revélent la présence de deux entités, te 3 en v et te 5 en w, réalisées lors de la distorsion du réseau d'atomes de tellure. Cette distorsion résulte d'un déficit de charge sur le réseau du tellure, comme le montre les calculs.