Thèse soutenue

Interaction cellule-hôte/parasite : analyse de la réponse de la cellule mammifère à l'invasion par le protozoaire Apicomplexe Toxoplasma gondii

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Auteur / Autrice : Laurence Marchal
Direction : Isabelle Tardieux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie
Date : Soutenance en 2000
Etablissement(s) : Paris, Muséum national d'histoire naturelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris)
Jury : Président / Présidente : Pascale Debey
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Grellier
Rapporteurs / Rapporteuses : Dominique Buzoni-Gatel, Mireille Hontebeyrie

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le tachyzoïte de T. Gondii dirige activement sa propulsion dans la cellule-hôte en prenant appui sur celle-ci après avoir établi une jonction impliquant les membranes des deux cellules. Les molécules composant ces jonctions ne sont pas encore identifiées. Nous avons posé l'hypothèse que les jonctions puissent impliquer, du côté de la cellule-hôte, des molécules issues des plaques focales préexistantes. Leur recrutement pourrait contribuer à la déstabilisation locale et transitoire des structures focales et rendre ainsi compte de la de-adhésion observée. L'objectif principal a été d'évaluer quels étaient les effets de l'attachement et de l'internalisation sur les propriétés adhésives des cellules-hôtes. J'ai dans un premier temps mis au point la méthodologie la plus appropriée pour analyser les variations de de-adhésion des cellules-hôtes à leur substrat en présence de tachyzoïtes. Puis, dans un second temps, j'ai testé des paramètres sur l'amplitude de la de-adhésion induite par le parasite puis observé l'état de viabilité des cellules-hôtes avant et après leur de-adhésion. Ceci a permis de mettre en évidence que le contact entre des tachyzoïtes invasifs et la cellule-hôte induit une de-adhésion dont l'amplitude augmente avec le nombre de contacts. La grande majorité des cellules-hôtes ayant de-adhèré présentent une permilibilisation importante de leur membrane plasmique. Ces deux observations ont conduit à proposer que cette de-adhésion soit la conséquence d'un effet cytotoxique traduisant une perturbation de la structure protéo-lipidique de la membrane plasmique de la cellule-hôte. Dans un deuxième temps, j'ai recherché si des protéines de cellules-hôtes participent aux jonctions lors de la phase d'attachement du parasite, et lors de son internalisation : A partir de cellules interagissant avec des tachyzoites, j'ai préparé des fractions membranaires enrichies en jonctions. Deux bandes d'environ 46 et 50 kD sont observables de manière reproductible dans ces fractions. L'identification conjointe des deux peptides ainsi mis en évidence dans la fraction associée aux membranes lorsque des jonctions cellules-hôtes/parasites sont présentes, permettra d'initier une analyse sur les molécules recrutées au cours de l'invasion et a partir desquelles le parasite développé une force motrice invasive.