Recherches sur le premier nome de Haute-Egypte à l'époque ptolémai͏̈que et romaine
Auteur / Autrice : | Gihane Zaki |
Direction : | Jean-Claude Goyon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 2000 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Mots clés
Résumé
L'ensemble de notre étude porte sur le premier nome de Haute-Egypte à l'époque ptolémai͏̈que et romaine. Ce nome frontière constitue la porte du sud depuis la plus haute antiquité. Malheureusement, malgré son histoire longue et mouvementée, il n'est pas intégré au rang qu'il mérite dans le contexte de la civilisation du pays. . . Il nous a semblé primordial de recenser et d'ordonner tous les témoins actuellement connus appartenant essentiellement à la documentation désignée selon la tradition égyptologique sous l'appellation de ''processions'' ou ''listes géographiques''. A la lumière de ces sources, nous avons reconnu tsyt, mention plus rare qu Sounou, origine de la Syène des Grecs et de l'Assouan moderne. Ce toponyme montre que cette localité ne prend que tardivement un rôle religieux. Il nous a semblé important de faire ce constat afin d'établir le lien avec la rareté des vestiges archéologiques aujourd'hui connus, pour l'essentiel le temple de Domitien voué à Isis, souveraine du nome et de tout le pays de long en large. Hiérasykaminos (Takompso) identifié à l'actuelle Maharraqa marque peut-être l'ultime limite de l'extraordinaire développement du culte de la déesse aux derniers temps de la domination romaine, prenant ainsi la place de la triade locale présidée par Khnoum, le créateur. Le culte populaire a également subi d'importantes modifications, telles que l'apparition de divinités locales comme Petensetis à Sehel et Ptensenis à Senmet (Bigga) ainsi qu Patempamentès.