Niveau d'ingestion du cheval en croissance au paturage : mise au point methodologique et etude de quelques facteurs de variation
Auteur / Autrice : | PASCAL MESOCHINA |
Direction : | Daniel Sauvant |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques fondamentales et appliquées |
Date : | Soutenance en 2000 |
Etablissement(s) : | Institut national agronomique Paris-Grignon (1971-2006) |
Résumé
Dans le domaine de l'alimentation equine, de nombreux travaux realises ont permis de determiner le niveau d'ingestion volontaire moyen des chevaux a l'auge, et de mettre en evidence certains de ses facteurs de variation. Neanmoins, les quantites ingerees par les chevaux a la prairie restaient meconnues, malgre l'importance de cette ressource dans l'elevage equin. Une methodologie, basee sur une collecte totale des crottins et une estimation de la digestibilite de l'herbe (index fecaux), a permis de determiner les quantites d'herbe ingerees au paturage par des chevaux de selle en croissance (moyenne : 8,5 kg mo/al/j, soit 92 g mo/kg pv 0 , 7 5/j). La hauteur d'herbe absolue n'affecte pas les quantites d'herbe ingerees (entre 3,5 et 35 cm). Le cheval apparait comme un herbivore atypique, capable de s'alimenter sur un paturage ras grace a des ajustements comportementaux (elevation de leur duree quotidienne de paturage). Ces derniers induisent des couts pouvant se repercuter sur leur niveau de croissance. Des indices suggerent un effet probable du taux de matiere seche de l'herbe, et de sa teneur en matieres azotees sur le determinisme du niveau d'ingestion volontaire des animaux. La capacite d'ingestion des chevaux apparait comme le facteur de variation des quantites d'herbe ingerees le plus determinant. Les chevaux en croissance etudies mangent peu par rapport a la capacite potentielle de l'espece mais presentent un gain de poids vif dans les normes. Ainsi, il semble que les chevaux etaient avant tout limites par leurs besoins nutritionnels.