Analyse de vitesse par migration pour l'imagerie des structures complexes en sismique réflexion
Auteur / Autrice : | Hervé Chauris |
Direction : | Mark Noble |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Terre, océan, espace. Géologie générale |
Date : | Soutenance en 2000 |
Etablissement(s) : | Paris, ENMP |
Mots clés
Résumé
L'imagerie sismique des premiers kilomètres du sous-sol constitue l'une des étapes initiales à mettre en oeuvre avant toute phase d'exploitation pétrolière. Or la construction d'une image s'obtient à partir des données, enregistrées en surface, et d'un modèle de vitesse de propagation des ondes dans le sous-sol. Même en 2D, le problème de l'estimation de la vitesse est loin d'être parfaitement résolu. L'iso-X, outil de base choisi ici pour aborder ce problème, utilise directement la redondance des données lors de l'acquisition: il est possible de les classer en fonction de la distance source-récepteur et d'obtenir, avec un modèle de vitesse donné et pour chaque sous-ensemble, une image du sous-sol. Avec le bon modèle, toutes ces images sont cinématiquement cohérentes. La difficulté majeure est de définir une fonction coût sur les iso-X telle que cette mesure donne une indication utile pour estimer le modèle de vitesse. L'objectif majeur de la thèse est de mieux comprendre l'information contenue dans les iso-X afin de pouvoir l'exploiter efficacement, sans devoir faire d'hypothèse sur la complexité du sous-sol. Nous proposons ici d'analyser les iso-X en 2D à I'aide de mesures locales et au travers de deux pistes:- sans pointé, avec la dérivée horizontale introduite par [Symes and Carazzone, 1991];- avec pointés, sur des événements localement cohérents dans le domaine migré en profondeur. Nous démontrons la richesse de ces approches au travers de deux applications sur données réelles 2D. La principale difficulté est la présence de bruits cohérents qu'il est nécessaire de supprimer avant inversion. De plus, I'approche avec pointés permet de faire le lien entre des méthodes d'analyse de vitesse par migration et la tomographie de pente qui travaille dans l'espace des données. Enfin, nous proposons une extension aux milieux complexes, caractérisés par des triplications du champ de rais, avec le recours au domaine des angles.