Gouvernement des entreprises et politique de financement des entreprises en France et en Allemagne : cadre conceptuel et étude de cas
Auteur / Autrice : | Peter Wirtz |
Direction : | Gérard Charreaux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Gestion |
Date : | Soutenance en 2000 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Mots clés
Résumé
La comparaison du financement des entreprises françaises et allemandes sur plusieurs années conduit à constater un certain nombre de différences. La théorie financière propose des modèles explicatifs de la structure de financement, qui sont, cependant, souvent peu explicites concernant leurs présupposés institutionnels. Face à cette situation, des travaux empiriques ont permis d'établir des résultats partiels encourageants par rapport à certaines hypothèses théoriques, tout en concluant à une compréhension encore largement insuffisante des mécanismes à l'œuvre dans la détermination des choix de financement. Dans ce contexte, l'étude de l'impact des différents systèmes de gouvernement des entreprises apparait notamment comme une piste de recherche prometteuse. Dans le prolongement de la théorie de l'agence et en nous inspirant d'une approche évolutionniste de la théorie institutionnelle nous développons un cadre conceptuel, qui suppose une relation dynamique entre les structures de gouvernance et la politique de financement du dirigeant. Cette explication générale, afin de pouvoir être soumise à l'épreuve des faits, doit ensuite être contextualisée. Par conséquent le test de plausibilité de nos propositions théoriques, qui repose sur deux études de cas nécessite la description des « règles du jeu » pertinentes en matière de politique de financement et qui s'appliquent à différents moments aux dirigeants des deux entreprises étudiées. Dans ce contexte, outre l'évolution des cadres institutionnels englobants de la France et de l'Allemagne celle des structures locales de gouvernance doit être examinée. L'histoire financière des groupes Usinor et Thyssen, étudiée sur une dizaine d'années renforce alors globalement notre confiance en « l'acceptabilité » de la grille théorique proposée.