Microstructure et dynamique à très haute fréquence des taux de change
Auteur / Autrice : | Jérôme Teïletche |
Direction : | Jean-Pierre Sardin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 2000 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 4 |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Pierre Sardin |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Sardin, Bruno Biais, Christian Gourieroux, Patrick Artus, Henri Bourguinat, André Cartapanis | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bruno Biais, Christian Gourieroux |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Face a l'echec des modelisations traditionnelles dans l'explication des mouvements a courtterme des taux de change ou de certains faits stylises tels que l'important volume d'echange, cette these propose une approche microstructurelle des taux de change. Cette approche se fonde sur l'analyse des caracteristiques de l'echange et du comportement des intervenants dans le cadre de regles d'echange precises. Pour cela, cette these debute par une description detaillee de l'organisation du marche des changes et une comparaison avec d'autres marches financiers. Partant des enseignements de la litterature microstructurelle, nous analysons ensuite la formation des prix a court-terme sur le marche des changes en soulignant l'impact des regles d'organisation de ce marche. La dynamique de ces prix et l'activite intra-journaliere du marche sont ensuite etudiees a l'aide de donnees enregistrees a tres haute frequence et d'outils statistiques specifiques. Par la suite, nous analysons plus generalement le lien entre organisation des echanges et efficacite de marche selon differents criteres. Dans ce cadre, nous etudions l'impact de modifications dans les regles d'echange du marche des changes sur ses performances. A l'aide des enseignements precedents, nous analysons un certain nombre de questions relevant traditionnellement de la macroeconomie des taux de change : l'introduction de taxes sur les transactions (taxe tobin), le statut international des monnaies et les interventions des banques centrales. Une tentative d'analyse plus directe du lien entre l'approche microstructurelle et l'approche macroeconomique des taux de change est enfin proposee.