Régulation de l'expression des gènes de biosynthèse de l'AMP et recyclage des composés puriques chez la levure Saccharomyces cerevisiae
Auteur / Autrice : | Karine Lecoq |
Direction : | Bertrand Daignan-Fornier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques et médicales. Biologie Santé |
Date : | Soutenance en 2000 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 2 |
Mots clés
Résumé
Chez la levure Saccharomyces cerevisiae, les gènes de biosynthèse de l'AMP (gènes ADE) sont réprimés transcriptionnellement par la présence d'adénine extracellulaire. Une analyse de mutants abolissant la réponse à la présence d'adénine a montré que cette répression nécessite l'entrée de cette base et sa métabolisation jusqu'en ADP. Une enzyme clé lors de la transduction du signal de répression par l'adénine est l'hypoxanthine-guanine phosphoribosyl transférase (HGPRT). En utilisant des approches biochimiques et génétiques, nous avons montré que cette activité HGPRT était rétro-inhibée dans un mutant de levure de GMP kinase. Des mutants de GMP kinase ont ainsi des phénotypes communs avec des mutants d'HGPRT, comme par exemple l'excrétion de purines. Chez l'homme, un déficit en HGPRT se traduit aussi par une excrétion de purines qui provoque des crises de goutte. De plus, de nombreux cas de goutte sont de cause inconnue. Il serait donc possible que parmi les malades atteints de goutte, certains aient un défaut en GMP kinase se traduisant par une inhibition de l'HGPRT. Lors de ce travail de thèse, deux nouveaux cadres ouverts de lecture codant pour des enzymes du métabolisme des nucléosides puriques chez Saccharomyces cerevisiae ont aussi été caractérisés. L'étude de YJR105w, rebaptisé ADOI, a montré que ce gène code pour une adénosine kinase dont le but principal doit être de recycler l'adénosine générée lors du cycle du méthyle. YLR209c, renommé PNP1, code pour quant à lui pour une purine nucléoside phosphorylase ayant pour substrat l'inosine et la guanosine.