Modalites de reconnaissance d'un ravageur, acrolepiopsis assectella, par son parasitoide, diadromus pulchellus : identification et perception d'un signal polypeptidique
Auteur / Autrice : | Fabrice Benedet |
Direction : | Eric Thibout |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie |
Date : | Soutenance en 1999 |
Etablissement(s) : | Tours |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'endoparasitoide solitaire diadromus pulchellus (hym. : ichneumonidae) utilise un signal chimique issu du cocon de soie pour accepter la chrysalide hote, acrolepiopsis assectella (lep. : acrolepiidae). Un test comportemental a permis de quantifier les criteres comportementaux caracteristiques de la phase d'acceptation de l'hote. Divers extraits de cocons d'a. Assectella deposes sur leurre en coton et des cocons ont ete testes en comportement. Les composes du cocon declenchant le comportement d'acceptation de l'hote ont ete analyses par diverses methodes de chimie analytique et de biochimie. L'analyse biochimique d'extraits aqueux de cocons ensuite testes en comportement indique qu'un extrait contenant 4 glycopolypeptides purifies (90, 86, 78, 70 kda) agit comme signal d'acceptation. L'information semble portee par la ou les chaines polypeptidiques. La composition en acides amines de ces 4 glycopolypeptides (soit 2 polypeptides b1 et b2) et de 5 autres polypeptides majoritaires des extraits de lavages de cocons a montre la specificite de composition de chacun d'eux. La recherche des genes codant pour les 2 polypeptides (b1 et b2) du signal kairomonal a consiste a comparer les sequences proteiques des sericines des cocons de bombyx mori et galleria mellonella (lep. ) et a utiliser des microsequences en acides amines de l'extremite nh 2-terminale des 2 polypeptides purifies. Certains des oligonucleotides synthetises ont servi a cribler des banques d'adn complementaires d'a. Assectella et a faire des amplifications pcr. Les sequences des genes n'ont pas ete obtenues. Des etudes combinant morphologie et ultrastructure (microscopie electronique) puis electrophysiologie ont permis de determiner la fonction des organes sensoriels impliques dans la perception des kairomones du cocon. Sur les antennes des femelles d. Pulchellus, 2 types de sensilles chimioreceptrices gustatives interviendraient dans la perception de ce signal kairomonal de nature proteique.