Phylogenie, biogeographie et ecologie des palmiers de nouvelle-caledonie
Auteur / Autrice : | Jean-Christophe Pintaud |
Direction : | Henri Puig |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences appliquées. Terre, océan, espace. Sciences biologiques fondamentales et appliquées. Psychologie |
Date : | Soutenance en 1999 |
Etablissement(s) : | Toulouse 3 |
Résumé
Plusieurs analyses cladistiques basees sur des caracteres morpho-anatomiques sont realisees pour determiner les relations phylogeniques des genres et especes de palmiers neo-caledoniens. Les resultats montrent qu'il existe deux groupes monophyletiques diversifies par radiation adaptative (en 12 genres/28 especes et 3 genres/8 especes respectivement), et un genre monotypique isole (pritchardiopsis). L'origine de ces trois phylums endemiques est incertaine. Ils peuvent etre soit autochtones et d'origine est-gondwanienne, ayant evolue par vicariance depuis la separation de la nouvelle-caledonie et de l'australie il y a 80 millions d'annees, soit etre le resultat d'evenements ulterieurs et ponctuels de dispersion a travers la mer de tasman. La distribution actuelle des palmiers en nouvelle-caledonie semble avoir ete fortement influencee par les fluctuations climatiques du pleistocene. La plupart des especes a repartition limitee seraient localisees dans d'anciens refuges de la foret dense lors des episodes glaciaires. Le faible dynamisme d'expansion des palmiers dans les milieux favorables a leur implantation expliquerait le nombre peu eleve d'especes a large repartition. Apres le climat, la nature du substrat est le second facteur structurant de la repartition et de l'endemisme chez les palmiers. Bien que ces palmiers presentent globalement une grande homogeneite du point de vue de leur ecologie, puisqu'ils sont essentiellement infeodes a la foret dense humide, l'etude de quelques peuplements montre que les especes sont pour la plupart etroitement specialisees vis-a-vis des conditions edaphiques.