Amélioration du lavandin par variation somaclonale et transformation génétique
Auteur / Autrice : | Sandrine Dronne |
Direction : | Monique Colson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie |
Date : | Soutenance en 1999 |
Etablissement(s) : | Saint-Etienne |
Résumé
Divers outils issus des biotechnologies végétales ont été établis chez le lavandin (Lavandula x intermedia Emeric ex Loiseleur). Un système de régénération de plantes in vitro a été développé avec succès à partir de fragments foliaires chez cinq cultivars, avec des taux de multiplication oscillant entre 0,5 et 7,0. Ce système de régénération a ensuite été employé pour produire des variants somaclonaux. Leur identification précoce a été réalisée par cytométrie en flux et RAPD (random amplified polymorphic dna). Chez le cultivar grosso 2, la fréquence d'apparition de variants a été estimée à 24%. Par ailleurs, la modification du génome nucléaire du lavandin a été réalisée par transformation génétique via agrobacterium tuméfaciens, en utilisant les gènes codant pour la glucuronidase et la néomycine phosphotransférase II. L'efficacité de transformation obtenue par cette méthode est de 9%. L'intégration et l'expression de ces transgènes ont été étudiées par PCR (polymerase chain reaction), southern blot, RT-PCR (reverse transcriptase-PCR). Enfin, ce système de transformation a été utilisé pour introduire dans le génome du lavandin, le gène de mentha spicata codant pour la 4s-limonene synthase et précédé d'un promoteur fort, dans le but de modifier qualitativement son huile essentielle. La disponibilité de ces différentes techniques permet d'envisager ultérieurement la création de nouveaux cultivars présentant des caractéristiques agronomiques améliorées. Ces travaux ouvrent aussi la voie à des études plus fondamentales telles que le clonage de monoterpènes synthases, l'étude de leur localisation intracellulaire et de leur régulation au cours du développement du lavandin.