ADNc hépatiques associés à la phase aiguë de la réponse inflammatoire chez le rat : une approche génomique
Auteur / Autrice : | Emmanuelle Soury |
Direction : | Jean-Philippe Salier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie |
Date : | Soutenance en 1999 |
Etablissement(s) : | Rouen |
Mots clés
Résumé
Au cours de l'inflammation aiguë systémique on observe des modifications de synthèse des protéines plasmatiques à synthèse essentiellement hépatique. Ces protéines sont très étudiées mais ce ne sont pas les seules protéines mises en jeu lors de l'inflammation aiguë. De nombreuses protéines intracellulaires et membranaires du foie connaissent des modifications de synthèse au cours de l'inflammation. Nous avons cherché au cours d'un criblage différentiel à grande échelle de type macroarrays à découvrir des ADNc de nouvelles protéines hépatiques de phase aiguë, plasmatiques (APP) et intracellulaires (APRIP) chez le rat au cours de la phase précoce de l'inflammation aiguë systémique. Nous avons ainsi identifié, grâce à la réalisation d'EST et la recherche de similarité dans des banques de données, trois catégories d'ADNc : -des ADNc correspondant à des APP/APRIP connues, mis en jeu au début de l'inflammation -des ADNc correspondant à des protéines connues mais jamais décrites au cours de l'inflammation. -des clones ADNc inconnus correspondant à des protéines de la phase aiguë inconnues appelés clones IRL. Dans une deuxième partie de l'étude nous avons focalisé notre attention sur les ADNc IRL et recherché tout d'abord in silico à l'aide d'EST étendues des fonctions potentielles pour les protéines correspondantes. Nous avons ensuite réalisé la localisation chromosomique des gènes IRL chez le rat, la souris et l'homme. Au cours du criblage différentiel à grande échelle d'ADNc de protéines de phase aiguë chez le rat nous avons mis en évidence un ADNc orthologue d'un ADNc humain : H4P qui appartient à la famille de l'inter-α-inhibiteur. La séquence protéique de H4P de rat est proche de l'humaine dans les deux tiers N-terminaux mais présente diverses spécificités dans la partie C-terminale. On trouve dans cette région uniquement chez les rongeurs un motif collagène-like. De même on observe chez l'homme et le porc dans certains tissus l'expression d'une forme tronquée de H4P.