La performance des entreprises. Une approche par la théorie des conventions
Auteur / Autrice : | Odile Messonnet |
Direction : | Éric Vatteville |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Gestion |
Date : | Soutenance en 1999 |
Etablissement(s) : | Rouen |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Comment définir la performance des entreprises ? La question est d'importance puisqu'aucune définition générique, intégrant tous les aspects du concept dans le domaine de la gestion, n'est identifiée. Une réponse est apportée à cette question par l'élaboration d'une définition écartant d'emblée une référence systématique à la mesure, à laquelle est préférée l'appréciation, ouvrant ainsi la voie à une réflexion sur la rationalité et sur le rôle des systèmes métrologiques utilisés. La performance de l'entreprise se présente sous plusieurs aspects et dépend de l'appréciation des différents publics qu'elle concerne. L'identification des performances économique, sociale et citoyenne et la mise en évidence de leur interaction souligne leur importance relative. Les publics identifiés, pourvoyeurs de ressources, acteurs internes et acteurs hors marché, attendent des performances différentes de l'entreprise ce qui légitime la question : << quelle performance pour quels publics ? >>. La rationalité économique n'apporte pas de réponse satisfaisante à cette question et le recours à la théorie des conventions donne un éclairage plus intéressant. Loin d'être déterminée uniquement de façon rationnelle par des acteurs totalement informés, agissant sur un marché, l'appréciation de la performance par les publics est un construit social, le résultat de comportements mimétiques, en référence à des << conventions >>.