Auteur / Autrice : | Nathalie Boisseau |
Direction : | Paul Delamarche |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences et techniques des activités physiques et sportives |
Date : | Soutenance en 1999 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'@objectif général de ce travail de thèse est de juger des différences de tolérance au glucose à l'exercice prolongé en fonction de l'âge et du sexe. Le glucose plasmatique est un nutriment clé dans la fourniture d'énergie à l'exercice, en particulier lors d'exercices prolongés et modérés. Les mécanismes glucorégulateurs permettant de stabiliser la glycémie sont en partie sous influence hormonale. Le développement de l'enfant s'accompagne d'un développemebnt concomitant des fonctions endocrines. De la mêm̀e façon, la spécificité des hormones sexuelles chez la femme, suggère un climat hormonal qui lui est propre. Ces disparités endocriniennes engendrent certaines modifications des sécrétions et/ou de la sensibilité de certaines hormones clés du métabolisme glucidique pouvant conduire à des adaptations spécifiques du métabolisme du glucose à l'exercice. Nos travaux ont permis d'évaluer l'influence de l'âge et du sexe sur la tolérance au glucose à l'exercice sous maximal prolongé (30 min. 60% de V02 max) et nous mènent aux résultats suivants : 1) Chez l'enfant : on note une altération de la tolérance au glucose à l'exercice. Cette altération du métabolisme glucidique est observée dans les deux sexes et semble liée à une diminution de la sensibilité à l'insuline bien connue au repos en période péripubertaire. 2) : Chez le sujet féminin : La femme sous activité ovarienne (phase lutéale) possède une meilleure tolérance au glucose à l'exercice que son homologue masculin. Enfin l'usage des contraceptifs ne semble pas modifier la tolérance au glucose à l'exercice.