Irm fonctionnelle cérébrale à 3 Tesla : développements méthodologiques
Auteur / Autrice : | Pierre-françois Van de moortele |
Direction : | Denis Le Bihan |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Imagerie médicale |
Date : | Soutenance en 1999 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Entreprise : Service hospitalier Frédéric-Joliot (Orsay, Essonne) |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Bittoun |
Examinateurs / Examinatrices : Denis Le Bihan, Jacques Bittoun, Daniel Grucker, Yves Burnod, Claude Marsault | |
Rapporteur / Rapporteuse : Daniel Grucker, Yves Burnod |
Résumé
Le cadre de ce travail est l'optimisation des protocoles d'IRM fonctionnelle cérébrale chez l'homme basés sur les propriétés paramagnétiques de la désoxyhémoglobine, sur un imageur à haut champ (3 Tesla). Cette technique expose à de nombreux obstacles méthodologiques. En particulier, les séquences Echo Planar choisies pour leur extrême rapidité d'acquisition, sont très sensibles à certains artefacts (déformations image dédoublée) et produisent un bruit acoustique intense. Ces effets sont aggravés par l'existence d'un haut champ magnétique. Nous avons proposé, validé et mis en œuvre des développements méthodologiques originaux pour corriger cerfains artefacts et améliorer les conditions de réalisation de ces études : Nous avons mis en œuvre une technique de correction des distorsions géométriques (selon P. Jezzard), que nous avons validée sur des mesures d'activation cérébrale. Pour supprimer l'image ''fantôme'' caractéristique des séquences Echo Planar, nous avons modifié une technique de double échantillonnage (selon Yang) pour l'Echo Planar à encodage continu, et programmé un algorithme spécifique de reconstruction. Le bruit de la séquence gênant la compréhension des stimuli verbaux, nous avons modifié des séquences, validées sur fantôme, comportant des périodes de silence pour présenter le matériel verbal aux sujets adaptées aux exigences temporelles des paradigmes ''en bloc'' et des paradigmes ''événementiels''. Nous avons développé et validé un outil pour corriger systématiquement les déphasages intercoupés dus à l'étalement dans le temps de l'échantillonnage des coupes d'un volume de cerveau, après avoir mis en évidence les biais que produisent ces déphasages. Pour appréhender les mouvements involontaires de la tête, une des principales causes d'échec dans les protocoles d'IRM fonctionnelle, nous avons démontré la faisabilité, sur fantôme et chez le volontaire, d'un système de mesure directe basé sur des marqueurs externes non protoniques.