Optimisation de la détectabilité des anomalies de la perfusion cérébrale en tomographie d'émission monophotonique (Temp) : application à l'étude de l'épilepsie
Auteur / Autrice : | Pierre Vera |
Direction : | Isabelle Gardin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Imagerie médicale |
Date : | Soutenance en 1999 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Entreprise : Hôpital Beaujon (Clichy, Hauts-de-Seine) - Service hospitalier Frédéric-Joliot (Orsay, Essonne) |
Jury : | Président / Présidente : Alain Prigent |
Examinateurs / Examinatrices : Alain Prigent, Jacques Darcourt, Serge Askienazy, André Syrota, Olivier Dulac, Bernard Bok | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacques Darcourt, Serge Askienazy |
Mots clés
Résumé
Ce travail sur l'optimisation de la détectabilité des anomalies de perfusion en tomographie d'émission monophotonique (TEMP) comprend 3 parties : Premièrement, nous avons optimisé la détectabilité des hyperfixations en TEMP. Nous avons testé avec un fantôme de Jaszczak, l'influence de la géométrie du collimateur, de la taille de la matrice d'acquisition, de l'échantillonnage angulaire et du filtre de reconstruction sur la détectabilité de différentes tailles d'hyperfixation et différents niveaux de contraste. Le principal facteur permettant une augmentation de la restitution de contraste des hyperfixations est l'utilisation de collimateurs fan-beam. Deuxièmement, nous avons optimisé la localisation des anomalies de perfusion en TEMP dans l'espace stéréotaxique de Talairach. Nous avons proposé une méthode et développé un logiciel permettant (i) d'identifier les commissures antérieure (CA) et postérieure (CP) sur les images TEMP, et (ii) de construire la grille de l'atlas deTalairach sur chaque image TEMP. Cette méthode a été validée en comparant la localisation des points CA et CP définis par notre méthode, à leur localisation par la méthode IRM de référence. La précision moyenne de la localisation des points CA et CP est inférieure à 3 mm dans les 3 directions de l'espace. La reproductibilité de la méthode a été montrée. Le logiciel fait l'objet d'un développement industriel. Troisièmement, nous avons développé une méthode d'imagerie pour optimiser la localisation des hyperfixations en TEMP ictale. La méthode développée consiste à réaliser le recalage, la normalisation puis la soustraction de l'examen TEMP interictal à celui réalisé en période ictale. L'image de soustraction étant ensuite recalée puis superposée sur l'IRM. Cette méthode a été validée dans le cadre d'une étude prospective chez 27 enfants épileptiques. Cette méthode est concordante avec les données cliniques, EEG et IRM, plus précise, plus reproductible et plus simple à interpréter que la simple analyse des images TEMP ictales et interictales.