Mise en evidence du phenomene de decuprification dans les bronzes a partir d'un alliage de synthese a 13% en masse d'etain. Extension a la comprehension du mecanisme de corrosion des bronzes archeologiques
Auteur / Autrice : | Anne Bertrand |
Direction : | Christian Fiaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Terre, océan, espace |
Date : | Soutenance en 1999 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Résumé
L'alliage de cuivre le plus etudie est certainement le laiton et il existe moins de recherches relatives aux bronzes. Cependant, une meilleure conservation des bronzes archeologiques nous impose de mieux connaitre le mecanisme de corrosion de ces alliages. Le travail a ete effectue a partir d'un bronze de synthese a 13% en masse d'etain avec tout d'abord des polarisations du materiau dans les domaines anodique et cathodique, en milieu electrolytique proche de la neutralite (na 2so 4 10 - 2m), qui nous ont permis de mettre en evidence l'existence d'un potentiel critique, vers 250 mv/ecs, au-dela duquel le courant de corrosion augmente fortement avec le potentiel applique. Ensuite, le processus de corrosion naturel de l'alliage a pu etre simule et accelere par immersion dans la solution electrolytique de na 2so 4 sous polarisation anodique fixe ; une ebauche de mecanisme de corrosion a ainsi pu etre proposee. Enfin, des resultats tres satisfaisants, car reproduisant les couches de corrosion observees sur les bronzes archeologiques, ont ete obtenus pour des surtensions d'electrode n'excedant pas le potentiel critique. Par ailleurs, a l'aide de mesures electrochimiques et de la technique d'impedancemetrie, le role de la teneur en etain sur le caractere protecteur des patines a ete mis en evidence ainsi que celui du plomb, element d'addition usuel.