Thèse soutenue

L'imaginaire dans ''kitab al-tajalliyat'' de jamal al-gitani

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Auteur / Autrice : MOSTAFA EL HABRI
Direction : Daniel Reig
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études arabo-islamiques
Date : Soutenance en 1999
Etablissement(s) : Paris 3

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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De l'image a l'imaginaire tel est le cheminement de cette analyse de l'oeuvre de jamal algitani. L'analyse consiste a degager a partir des notions du temps, d'espace et du double, le contenu de l'imaginaire; c'est-a-dire les esperances exprimees mais non formulees par le discours inconscient. Cette analyse nous permettra d'expliciter les parcours imaginaires incarnes dans les representations concretes. L'etude des images spatiales nous a revele une reverie dominee par l'emboitement continuel des contenants et leur mise en miniature. Ce processus finit par amenager l'espace en un lieu intime , le refuge paradisiaque. L'amenagement du refuge est double d'une tentative de maitriser le temps et de l'effacer dans l'eternite. Nous avons decouvert dans l'etude des biographies des trois personnages principaux (hussein, nasser et le pere du narrateur. ) la confrontation de deux cycles, le cycle naturel aux cycles heroique et vegetal. Le denouement de cet affrontement finit par imposer l'idee de la fin de l'histoire, fin ou se confond l'eschatologie messianique de l'histoire a l'eschatologie messianique transcendante. Le recit du double met en scene deux histoires paralleles; la confrontation de ces deux histoires nous a revele les intentions cachees derriere la figure du double; d'abord, commettre l'inceste puis la quete de soi et enfin l'affirmation de l'identite collective a travers l'exegese de l'identite individuelle. Le final de cette analyse est consacre a l'explicitation des processus sous-jacents au developpement de la representation symbolique. En effet, la reintegration de l'espace absolu, le refuge supreme, l'effacement du temps dans l'eternite. Ces processus se denouent au niveau de la pensee par le passage de la dualite au monisme.