Thèse soutenue

Temps et aspect en anglais : le parfait, le preterit : approche métaopérationnelle

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Eric Corre
Direction : Henri Adamczewski
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Monde anglophone
Date : Soutenance en 1999
Etablissement(s) : Paris 3

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Le present travail debute par une analyse critique des concepts mis en avant pour la description du present perfect : aussi bien le concept de la + current relevance ; que les approches plus recentes faisant du perfect le marqueur d'un accompli a valeur resultative procedent d'une methode d'etude des phenomenes trop indexee sur la valeur semantique des formes. Au contraire, la prise en compte de la fonction en langue de have + -en permet une lecture differente de la periphrase: en plus de sa fonction de localisateur entre deux groupes nominaux, have est marqueur d'un acquis syntaxique qui, dans le cas de have + -en, met en oeuvre une operation importante : la predication, par laquelle l'enonciateur, de facon tres abstraite, s'estime en mesure de + loger ; le predicat dans le sujet grammatical. Au contraire, le present (+ verbe + x / -s ;) et le preterit (+ verbe + -ed ;) operent sur le materiau semique et mettent en oeuvre les relations semantico-syntaxiques. L'etude contrastive avec le russe, a travers l'opposition dite + aspectuelle ; entre le verbe perfectif et le verbe imperfectif, est un autre exemple de cette double facon de structurer la chaine lineaire. Cette prise en compte de deux niveaux operatifs auxquels opere l'enonciateur-structurant lors de sa mise en phrase permet de rendre compte d'une facon differente des cas ou l'on observe le passage de have + -en a verbe + -ed dans certains enonces, passage qui n'est pas systematiquement lie a une problematique temporelle. Il n'en demeure pas moins que cette question de l'interaction entre ces deux formes verbales et les circonstants temporels est essentielle afin de cerner plus avant le type d'invariant que code have + -en. Enfin, ce travail traite de l'autre periphrase qui agit elle-aussi sur le schema transitif : be + -ing, et qui s'associe avec have + -en pour former une combinaison parmi les plus complexes de l'anglais.