Fluxus : l'oeuvre et l'esprit
Auteur / Autrice : | Nicolas Feuillie |
Direction : | Jean-Claude Lebensztejn |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Art et archéologie |
Date : | Soutenance en 1999 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Intitulée ''Fluxus, l'œuvre et l'esprit '', cette thèse offre une vision transversale de ce mouvement artistique, synthétisant quelques thèmes structurant ses positions esthétiques voire éthiques. Le développement se fait selon trois parties. D'abord, est énoncé une histoire évènementielle de fluxus, parce que fluxus est d'abord cela, des concerts, des actions. Si les années 1962-1963 forment la période centrale de fluxus avec la série de concerts européens, il convient aussi de remonter aux sources, parmi lesquelles la musique de John Cage occupe une place particulièrement importante. Ensuite est présenté une manière de panorama de ce qui fait œuvre dans fluxus, c'est-à-dire les events, les éditions et les films, avec une insistance particulière sur l'intermedia, qui est une des idées les plus fortes de ce courant ; l'intermedia désigne plus qu'un mélange de techniques, il est une abolition de la notion même de technique artistique. La troisième partie tente de cerner ce qui constitue l'esprit fluxus, de dégager quelques notions qui structurent ce courant dans ces multiples manifestations. Ce sont les notions de concret et de hasard, qui constitue la part de l'œuvre laissée au monde extérieur et à l'aléatoire. C'est le désir de faire du ''nouveau'', qui tend à réduire l'art à l'idée. Par opposition, c'est une tentative de transformer l'art en une expérience vécue. En définitive, c'est une volonté de plonger l'art dans la vie, afin de lui insuffler un nouvel élan.