De la perte du soi au desir de reconnaissance dans la maladie d'alzheimer : l'anteposition d'une decompensation dementielle authentique etayee au principe de constance.
Auteur / Autrice : | FLORIAN OKISSI RADJAKA |
Direction : | Hélène Reboul |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance en 1998 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Quelle evolution de la personnalite est-elle celle des sujets qui entrent dans une maladie d'alzheimer ? en choisissant d'observer par l'entretien clinique l'anteposition du moment ou les pertes seront si manifestes qu'elles ne pourront peut-etre plus etre dementies, nous nous proposons de mettre en exergue les mecanismes psychoaffectifs d'un temps suspendu qui trouble le sujet. En premier lieu, a travers le vecu de la perte des fonctions psychiques, se revele une perte identitaire, l'identite circonscrite a ce qui appartient en propre au sujet, ce qui renvoie dans la litterature au soi, concept unidimensionnel et globalisant ici. Le malade alzheimer s'arrange avec cette realite par le desir de reconnaissance qui prend la forme d'une phase regulatrice, le tout acquitte par le principe de constance. Car le desir, dans la vie psychique, ne disparait jamais : il ignore le temps.