Thèse soutenue

Transcrits maternels et maturation ovocytaire, chez la femme et chez la souris

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Auteur / Autrice : Saïd El Mouatassim
Direction : Yves Ménézo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie appliquée
Date : Soutenance en 1999
Etablissement(s) : Lyon, INSA
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Interdisciplinaire Sciences-Santé (Villeurbanne ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LBA – Laboratoire de Biologie Appliquée (Lyon, Rhône ; 1985-1999)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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''Durant le développement embryonnaire préimplantatoire, le glucose apparaît plutôt inhibiteur. Chez la femme, les transcrits codant pour la glucose- 6-phosphate isomérase (GPI), la phosphofructokinase (PFK) et l'hexokinase II (HKII) sont exprimés aux stades VG et MII. Chez la souris, tous les transcrits (sauf HKII) sont également détectés. La ''toxicité du glucose'' apparaît liée à des régulations post-transcriptionnelles (HKII et PFK) ou à des inhibitions stoechiométriques (PFK). Une augmentation des radicaux libres oxygénés (RLOs) y serait par ailleurs associée. Aussi les systèmes protecteurs contre les RLOs ont été étudiés. Chez les deux espèces étudiées, les transcrits codant pour la superoxyde dismutase (Cu-Zn-SOD et Mn-SOD), la glutamyl-cystéine synthétase (GCS) et la glutathion peroxydase (GPX) sont exprimés au stade MI!. Dans l'ovocyte de souris au stade VG, tous les transcrits sont exprimés, sauf la catalase. Les transcrits de GPX et Mn-SOD sont soumis, dans l'ovocyte humain, à une (ré)adénylation maternelle spécifique, initiée au stade MI!. Ils représentent donc de véritables marqueurs de maturation cytoplasmique chez la femme. La catalase n'est exprimée qu'après la mise en route du génome embryonnaire. Les différences observées dans ces protections expliquent, pour partie, les différences observées quant au maintien de la viabilité embryonnaire en culture in vitro. Chez la femme, seuls les transcrits GPX, Cu-Zn-SOD et catalase sont exprimés dans l'oviducte. Les transcrits GCS et Mn-SOD n'y sont jamais détectés, à l'inverse de la souris qui présente les transcrits codant pour toutes les enzymes testées. L'embryon des mammifères est donc protégé contre le stress oxydatif par des systèmes endogènes et exogènes redondants. ''