Étude de nouveaux procédés combinant des stades biologiques et d'ozonation en vue de la récupération des flux aqueux, des flux de matière et de l'énergie
Auteur / Autrice : | Thierry Lebrun |
Direction : | Jacques Molinier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science des agroressources |
Date : | Soutenance en 1999 |
Etablissement(s) : | Toulouse, INPT |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les procédés biologiques utilisés dans le traitement des effluents industriels n'éliminent pas la totalité de la pollution carbonée. Une fraction résiduelle, singulièrement appelée ''DCO dure'' persiste dans les effluents traités. L'oxydation chimique couplée à un traitement biologique représente une alternative attractive pour réduire et valoriser ces composés bioréfractaires. Les travaux présentés dans ce mémoire ont pour objectifs de déterminer les mécanismes qui régissent les procédés couplant des stades biologique et d'ozonation et de définir les conditions optimales de fonctionnement. Réduire la fraction bioréfractaire nécessite avant tout de connaître sa nature et son origine. La première partie de ce travail a consisté à caractériser la fraction résiduelle d'origine anaérobie et en particulier de différencier la part de carbone provenant du subtrat de celle libérée par la biomasse. Dans une seconde partie, le traitement de molécules modèles bioréfractaires par un procédé combiné (ozonation/biologie) a permis de mettre en évidence la complémentarité des deux systèmes : l'ozone en oxydant les structures des composés chimiques et les microorganismes en assimilant les produits d'ozonation. Les efficacités d'un tel couplage sont étroitement liées aux conditions de fonctionnement et au degré d'acclimatation des boues du procédé biologique. Les concepts établis sur les molécules synthétiques ont été validés sur des effluents industriels de mélasses où la configuration du procédé a été étudiée. Les performances ont été largement améliorées avec un procédé intégré équipé d'une boucle de recirculation. Dans une dernière partie, la réduction des masses de boues d'origine anaérobie par un traitement à l'ozone et la valorisation du carbone solubilisé sont abordées.