Thèse soutenue

Comportement hivernal et repousse printanière du trèfle blanc (Trifolium repens L. ) : morphogenèse, état hydrique et protéines de réserve

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Auteur / Autrice : Gwenola Corbel
Direction : Christophe Robin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques et fondamentales appliquées
Date : Soutenance en 1999
Etablissement(s) : Vandoeuvre-les-Nancy, INPL

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le trèfle blanc en association avec les graminées présente un grand intérêt sur le plan fourrager. Cependant sa contribution au rendement prairial et sa pérennité sont aléatoires. Parmi les causes responsables de cette variabilité, sont évoquées une mauvaise survie hivernale et une repousse printanière lente. L'objectif de ce travail est d'étudier l'influence des basses températures et de déterminer les mécanismes impliqués à la fois dans la survie hivernale et dans le potentiel de repousse. Lors de notre étude réalisée au champ et en conditions contrôlées, nous avons comparé deux cultivars très contrastés : Grasslands Huia et AberHerald. Nous avons ainsi étudié durant la période hivernale et lors de la repousse printanière, la croissance et le développement des plantes, l'état de l'eau dans la plante et la mise en réserve des VSP (protéines de réserve des organes végétatifs) dans les stolons et dans les racines. La Survie hivernale est favorisée par un '' réseau de stolons ''. Il contribue au maintien d'une surface foliaire résiduelle et d'un système racinaire favorisant l'acquisition des ressources carbonées, hydriques et minérales. Pour compenser la réduction de l'absorption d'eau due aux basses températures, les plantes mettent en place un ajustement osmotique. Le froid entraîne l'accumulation d'une VSP de 17,3 kDa dans les organes de réserve. L'état de la plante à la sortie de l'hiver conditionne son potentiel de repousse. La repousse est assurée par le stock de bourgeons viables permettant la reconstitution rapide de l'appareil photosynthétique et du système racinaire. Les assimilats acquis par la surface foliaire résiduelle ainsi que les composés hydrolysés à partir des réserves azotées représentent une source d'énergie pour les méristèmes en croissance.