Relations entre composition des bétons, exothermie en cours de prise et résistance Fen compression
Auteur / Autrice : | Vincent Waller |
Direction : | François de Larrard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences appliquées |
Date : | Soutenance en 1999 |
Etablissement(s) : | Marne-la-vallée, ENPC |
Jury : | Président / Présidente : Hélène Zanni |
Examinateurs / Examinatrices : Paul Acker, Roger Dron, Pierre Laplante, Alain Pellequer | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Micheline Moranville, André Carles-Gibergues |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La maitrise des risques de fissuration d’origine thermique dans les structures en béton passe par la connaissance de l’exothermie qui accompagne l’hydratation des liants, en particulier dans le cas de liants mixtes contenant du ciment et des pouzzolanes (fumée de silice ou cendre volante silico-alumineuse). Les travaux présentés ici ont consisté à modéliser cette exothermie en fonction de la composition du béton, après une étude bibliographique sur le sujet et la réalisation d’une campagne expérimentale, comportant entre autres de nombreux essais calorimétriques, complétant les résultats trouvés dans la littérature. Dans un premier temps, on a cherché à prévoir l’amplitude finale de l’exothermie. Pour cela, on a été amené à estimer, en fonction de la composition du béton et de la nature des liants, les quantités finales de liants susceptibles de réagir dans l’hydratation, puis l’exothermie accompagnant l’hydratation de chacun des liants ; on a également proposé un mode de calcul de la capacité thermique du béton en fonction de sa température et de l’avancement de l’hydratation. Le modèle proposé à l’issue de cette étape donne l’élévation finale de température du béton avec un erreur moyenne inférieure à 2°C sur la soixantaine de bétons testés. On s’est ensuite attaché à l’étude de la cinétique de production de chaleur dans le béton. Celle-ci se déduit relativement bien de la cinétique d’hydratation du ciment, caractérisée par un essai standard sur ciment, et de celle de la réaction pouzzolanique qui est apparue à peu près constante pour un type de pouzzolane donné (fumée de silice ou cendre volante silico-alumineuse). Par ailleurs, l’étude de la participation des pouzzolanes à la résistance en compression du béton a conduit à proposer une amélioration d’un modèle existant qu’on a ensuite validé sur un large ensemble de résultats expérimentaux extraits de la littérature. Cette dernière étape a permis de comparer les modes de participation des pouzzolanes à la production de chaleur d’une part, et à la résistance du béton d’autre part.