Thèse soutenue

Les réseaux de pouvoir et de contrepouvoir : histoire de la compétition politique au Rwanda

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Auteur / Autrice : François-Xavier Munyarugerero
Direction : Elikia MBokolo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance en 1999
Etablissement(s) : Paris, EHESS

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Apres avoir discute les concepts sur l'etat et le pouvoir en afrique, l'auteur observe les indicateurs socio-politiques du xxe siecle au rwanda et decrit les reseaux successifs, souvent emboites les uns dans les autres, qui structurent 1a vie politique de ce pays selon les principales conjonctures significatives : les annees 1950 dominees par des luttes pour l'independance et l'emancipation hutu ; la periode 1962-1973 pendant laquelle s'applique la premiere experience du multipartisme et ou le mdr parmehutu, controlant l'appareil d'etat, glisse des 1965 vers un monopartisme de fait ; les annees 1973-1994 marquees par un pouvoir militaire qui, sous le couvert d'un parti-etat, le mrnd, sera ouvertement conteste des 1990 puis balaye par les effets conjugues de la democratisation et de ia guerre civile sur fond de genocide en 1994 ; enfin la periode actuelle jusqu'en 1998 ou le fpr, l'ancienne opposition armee, controle une transition <<pluraliste>> a la recherche de nouveaux reperes internes et externes. Dans ce cadre chronologique est montree l'extreme multiplicite des reseaux qui rendent intelligible la vie politique mouvementee du rwanda: les ramifications des partis politiques, lesgroupes et factions au sein du parti unique, les reseaux pretoriens, l'irruption de l'armee ou de la guerilla dans la vie politique et leurs consequences, le mode particulier de participation des exiles a la vie politique, les associations d'etudiants, les mouvements religieux, les espaces deguises d'expression politique qui incluent, non seulement ia presse mais aussi les amicales d'anciens eleves, les groupements categoriels culturels, sportifs ou socio-professionnels qui sont autant d'objets politiques non identifies par. . .