Recalage des modèles éléments finis à partir de mesures vibratoires
Auteur / Autrice : | Louis Humbert |
Direction : | Louis Jézéquel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mécanique |
Date : | Soutenance en 1999 |
Etablissement(s) : | Ecully, Ecole centrale de Lyon |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de tribologie et dynamique des systèmes (Écully, Rhône ; 1970-) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le recalage des modèles éléments finis était jusqu'à présent fortement limité par la pauvreté de l'information expérimentale disponible. Le développement de systèmes de mesure performants en holographie et en vélocimétrie laser autorise désormais la mesure du comportement vibratoire en plusieurs centaines, voire milliers de points. Par ailleurs, l'apparition de méthodes expérimentales novatrices en extensiométrie et en thermoélasticimétrie donne également accès au champ de contrainte en un grand nombre de points. Dans le cadre d'une étude pour la SNECMA, nous nous sommes intéressés à l'utilisation des mesures modales e holographie et en thermoélasticimétrie dans les procédures de recalage des aubes de réacteurs. Dans un premier temps, nous nous sommes focalisés sur la projection de ces mesures - respectivement le déplacement unidirectionnel et la trace du tenseur des contraintes - sur les modèles éléments finis afin de quantifier l'écart entre les réponses mesurées et calculées. La correction des erreurs de modèlisation a ensuite été réalisée par une méthode itérative de localisation et de correction des paramètres erronés, qui présente l'avantage de préserver le sens physique des modèles. Outre l'utilisation de mesures des contraintes, l'originalité de notre travail réside dans la gestion des incertitudes de mesure. Les données expérimentales sont introduites dans les procédures d'expansion et de localisation des erreurs de modèlisation par l'intermédiaire d'une contrainte inégalitaire paramétrée par le niveau d'incertitudes estimé a priori (problème LSQIC). Nous avons exploité les particularités de ce problème de minimisation sous contrainte pour proposer une nouvelle technique de résolution par linéarisation itérative de l'écart calcul-essai. En outre, pour améliorer la précision de la localisation des erreurs de modèlisation nous proposons une corrélation des indicateurs d'erreurs. Les paramètres erronés sont finalement corrigés par l'optimisation d'une fonction coût construite à partir des différentes données expérimentales.