Efficacité et coûts du baccalauréat général et technologique : quelle alternative à l'organisation des épreuves ?
Auteur / Autrice : | David Oget |
Direction : | Jean-Pierre Jarousse |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 1999 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Mots clés
Résumé
Le baccalauréat est couteux, difficile à organiser et peu sélectif. L'expérience européenne montre que d'autres formes d'examens sont possibles. Le baccalauréat se distingue de ses homologues européens par un nombre d'épreuves finales plus élevé et par l'absence de contrôle en cours de formation. Les deux hypothèses de modification des épreuves retenues pour évaluer l'efficacité du baccalauréat sont la substitution des notes de terminale aux notes d'épreuves et la réduction du nombre d'épreuves finales. Le test des hypothèses s'est réalisé sur un échantillon d'élèves de terminale. Un remplacement complet des épreuves finales par un contrôle continu produirait des résultats de réussite individuelle peu cohérents avec ceux observés en épreuves finales. Cette mesure parait d'autant moins pertinente qu'elle avantagerait certains candidats en fonction de leurs caractéristiques contextuelles et socio-démographiques. La réduction du nombre d'épreuves finales à quatre permettrait d'obtenir des résultats plus proches de ceux du baccalauréat. La prise en compte des résultats de l'année pour les matières non certifiées lors d'épreuves finales ne nuit pas à la cohérence des résultats et permettrait de réduire de moitié les couts du baccalauréat.