L'encadrement juridique du génie génétique en droit français et australien
Auteur / Autrice : | Marie-Laurence Didier-Zeze |
Direction : | Noël-Jean Mazen |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit comparé |
Date : | Soutenance en 1999 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Bourgogne. UFR de droit et science politique |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Bertrand Mathieu, Adrian John Bradbrook, Christophe Caron, Silvio Gianinazzi, Marguerite Boutelet-Blocaille |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Diagnostiqué comme un élément crucial qui intéresse l'ensemble des pays industrialisés, le développement des biotechnologies et leur prise en compte par le droit positif se sont révélés d'un intérêt particulier. En effet, les biotechnologies sont au cœur de la question humaine en cette fin de siècle ou les notions de qualité de vie, d'environnement et d'éthique rythment l'essor des sociétés modernes. Cette thèse de doctorat a consisté spécifiquement à étudier l'encadrement juridique du génie génétique en droit français et australien dans le cadre d'un débat ou le droit doit devancer, limiter et canaliser la recherche-développement, les recherches souci de comprendre l'internationalisation du sujet, au moment où on parle de globalisation, les recherches ont été effectuées dans un contexte comparatif. L’intérêt d'une étude comparative réside en effet dans le fait que la France s'affiche comme un acteur incontournable de la communauté internationale avec à l'appui une longue tradition législative dans le domaine des droits de l'homme. Elle bénéficie en outre d'une position intéressante au sein de la communauté européenne qui s'avère utile dans la mise en exergue des liens qui unissent, le droit et le développement des biotechnologies modernes par rapport à l'économie et la notion de qualité de vie. De ce fait, nous avons voulu opposer à la France, l’Australie du fait que ce pays possède un droit original de Common Law, qui a su évoluer et s'adapter à l'influence américaine et asiatique, en plus de la particularité de son écosystème qui en fait un parfait exemple pour l'étude du droit du vivant. Dans un premier temps, il nous a été donné de comprendre les mécanismes de fonctionnement du droit de la propriété intellectuelle au travers de la brevetabilité du vivant. Nous avons constaté que ce droit est au carrefour des intérêts entre l'Etat, les instituts de recherche et les consommateurs. En effet, ce droit sert la liberté individuelle qui consiste à rechercher le progrès, tout en canalisant le désir du groupe social en quête d'une meilleure qualité de vie à travers les découvertes de la science. Il favorise également la liberté dans la recherche scientifique tout en encourageant la production de nouveaux biens marchands dans l'économie.